« Quando riusciremo a congiungere il ritmo dell’arte e il battito della vita nella stessa pulsazione? » écrivit le célèbre poète et romancier esthète italien, Gabriele D’Annunzio, vécu à cheval entre le XIXè et le XXè siècle, dévoué à la conception d’une vie aux allures essentiellement artistiques. Comment aspirer au contraire ?

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Il est impossible de concevoir une existence qui ne soit pas bercée par le flou des nos manifestations sensibles, d’autant plus si nous nous rendons à l’idée qu’elles ne restent que nos seules et ultimes formes de liberté : nos émotions représentent notre plus grande force, raison pour laquelle aucun pouvoir, pour le moment, a réussi à perforer l’intimité humaine et à prendre possession de la façon à travers laquelle nous les exprimons. Laissons-les vivre en nous et propageons-les à chaque occasion qui nous est offerte…

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Si j’étais un livre: je serais tous les écrits qui ont contribué à ma maturité personnelle et qui m’ont laissé cette anxiété de ne jamais vouloir les terminer.

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Si j’étais une sculpture: je serais la Nike de Samothrace. Je suis fascinée par le sens profond de liberté qu’elle dégage et par sa légèreté dansante.

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Si j’étais un ballet : je serais les interprétations du répertoire conçues par Les Ballets Trockadero de Monte Carlo pour leur

esprit « funny » et pour leur volonté d’aller contre les stéréotypes de genre.